Film de la semaine: «The Hobbit: Un Voyage
Inattendu»
Il prend peu d'effort à croire que lorsque
John Ronald Reuel Tolkien griffonna les premières lignes d'un monde habité par
des nains, des elfes, des dragons et autres êtres fantastiques, il n'avait jamais
imaginé que le fruit de son imagination allait devenir un phénomène mondial,
exploré avec le meilleur de la technologie du cinéma, sous la forme du film «Le
Hobbit: Un Voyage Inattendu» par le réalisateur nouvelle-zélande Peter Jackson.
Philologue et professeur d'anglais et de
littérature anglaise, Tolkien est considéré comme un expert de premier plan
d'anglo-saxon de son temps, en enseignent à la prestigieuse université
d'Oxford. Mais la gloire est venue à travers des livres qu'il a écrit, et son œuvre
la plus célèbre: «Le Seigneur des Anneaux», qui a sorti en salles comme une
trilogie, également réalisé par Peter Jackson.
Malgré tout cela, la première œuvre de Tolkien
sur le monde magique de la Terre du Milieu a été tout simplement «Le Hobbit»,
qui bien qu'il ait été conçue dans la fin des années 20, seulement a été publié
en 1937. «Le Seigneur des Anneaux», une suite à la demande de l'éditeur, est venue aux lecteurs beaucoup plus tard, en 1954.
Bilbo Baggins (Martin Freeman) est un hobbit
respectable et conservateur. Comme la plupart des hobbits, Bilbo aime la
tranquillité de sa maison, aime la bonne cuisine, assiste aux célébrations de
voisins et d'amis, et il est totalement opposé à l'aventure et les voyages.
Un jour, il reçoit la visite de Gandalf (Ian
McKellen), l'un des cinq plus grands sorciers humains. Plus connu sous le nom
de Gandalf le Gris, le sorcier présente Bilbo à une société de treize nains
(Bofur, Ori, Kili, Fili, Dwalin, Oin, Bombur, Dori, Gloin, Balin, Nori, Bifur,
et Thorin, Bouclier-en-Chêne), qui vise à récupérer son royaume souterrain,
envahie par le puissant dragon Smaug.
Le groupe est dirigé par le courageux et fier
Thorin (Richard Armitage), héritier du détruit royaume de la Montagne
Solitaire. Smaug est un dragon qui depuis longtemps pillé le royaume nain du
grand-père de Thorin et dort sur le vaste trésor.
La trame implique d'autres personnages comme
les elfes guerriers, trolls mangeur d'hommes, géants qui jettent de pierres,
les orcs sanguinaires vivants dans des grottes, des aigles immenses et
héroïques, des loups maléfiques, ou «wargs», qui sont les alliés des orcs.
Lors de son voyage vers la Montagne Solitaire,
le groupe fait face à de nombreuses situations dangereuses, mais doit demander
l'aide du sage elf Elrond (Hugo Weaving), et Gollum, une créature étrange qui
habite dans un lac souterrain, de qui Bilbo vole un anneau qui se révélera
extrêmement puissant.
L'histoire originale a été divisé en trois
parties, de sorte que le film en cours explore en détail le début du voyage.
Alors que dans «Le Seigneur des Anneaux» a dû condenser beaucoup, générant
jusqu'à une version étendue, le problème ici est l'inverse.
Certains fans craignaient que de ce fait le
rythme s'est trop étiré, car il serait nécessaire de «pipeauter», comme disent
les gens. En fait, c'est peut-être ressenti par
ceux qui ont lu le livre. Pour tous ceux qui connaissent l'histoire pour la
première fois, il est remarquable de voir comment les presque trois heures du
film passent très vite. Cela a permis à même la brève apparition de les
caractères Galadriel (Cate Blanchett) et Saroumane (Christopher Lee).
Si les effets spéciaux de la trilogie antérieur ont été
impressionnants, dans le film en cours, ils sont omniprésents, avec plus de
détails, y compris le traitement des acteurs, en particulier les nains, qui
doivent rester à une échelle réduite quand ils sont à côté de Gandalf ou des
elfes.
Le travail d'Andy Serkis, recréant Gollum à nouveau, était impeccable,
bien que peu de gens n'ont aucune idée de la façon dont il est, en réalité, car
l'image du hobbit déformée est le tout édifié sur l'ordinateur, à partir des
mouvements de l'acteur.
Le tournage a été effectué dans les caméras 3D, ce qui se traduit par
une plus naturels des effets tridimensionnels, lorsqu'ils sont vus dans une de
ces chambres. «Le Hobbit: Un voyage inattendu» apporté quelque chose de nouveau
dans le cinéma, qui a été de tournage HFR, ou High Frequency Rate (taux de
fréquence élevée).
Depuis l'introduction du film parlant, a été standardisé que les tournage
et projections seraient à 24 images par seconde, ce qui en plus de donner
l'illusion du mouvement, permettent l'exécution de la bande-sonore qui a été
enregistré sur la bande.
Le HFR signifie tourner à 48 images par seconde, le double de ce que
nous sommes habitués, et qui servent à véhiculer une meilleure idée de la
continuité, en évitant ceux «interruptions» nous nous rendons compte, en
particulier dans les tournages panoramiques.
«Le Hobbit: Un voyage inattendu» est un film
intéressant et divertissant qui intéressera à toute la famille, même si
certaines scènes peuvent effrayer les enfants plus jeunes. C'est l'occasion de
revivre la magie du univers de Tolkien, avec toute la magie que le monde du
cinéma peut fournir.
T. O.: «The Hobbit: An Unexpected Journey»
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